3600 secondes écoulées et réussies

Je viens de visionner le premier épisode de la nouvelle (et tant attendue) émission de l'homme à tout faire, Marc Labrèche. Pour un gars qui n'avait pas vraiment suivi La fin du monde est à 7 heures ou Le grand blond a un show sournois (mai qui n'avait pas manqué une seule seconde, jeu de mot, du Coeur a ses raisons), je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. Sauf à l'apparition de Clifford Montgomery

J'ai été bien agréablement surpris par le résultat de ces 3600 secondes passées en sa compagnie, et ce, au sein de la famille des Lalande, des parfaits inconnus ayant eu l'audace de soumettre leur candidature pour recevoir l'équipe. Disons que ça commençait bien avec l'animateur-vedette qui poussait la chansonnette accompagné de deux danseuses (avez-vous remarqué Nadeige de Watatatow?).

Ensuite, j'ai été séduit par l'imitation de Jean-Luc Mongrain faite par Labrèche, le reportage sur le Feng-shui de l'humoriste André Sauvé («comment fengshier votre flux»), le reportage de Patrice Coquereau (on dirait bien qu'ils ont recyclé l'interprète de Lewis...) et celui à peine sous-titré du globe-trotter Bruno Blanchet. Cependant, l'espèce d'entrevue fleuve avec Daniel Bélanger n'était pas à tout casser, ni les interventions de Paul Houde.

Marc Labrèche assumait très bien son rôle d'animateur à l'aide de propos qui ne manquaient jamais de mordant. Même que parfois, il semblait abandonner le télésouffleur. D'ailleurs, je dois dire que le monologue de la larme d'Hilary Clinton était parfait : on riait bien sûr de l'ex-dame américaine, mais aussi de Julie Snyder, de Céline et de Brian Mulroney. Bref, de ce qu'on se souvient du spécial «Banquier saisit Julie».

J'ai bien hâte de voir ce que nous réserve cette émission, dite d'actualités, pour le restant de l'hiver. Nul doute qu'un bon nombre de Québécois se trouvait devant le téléviseur ce soir à passer une heure désopilante.

Vous pouvez revoir l'émission dans son intégralité. Or, vous avez 360 000 secondes pour le faire après sa diffusion, sinon, too bad.